il n'y a pas si longtemps, dans un lointain, lointain empire...
La grande nation tolnedraine retenait son souffle. Depuis des mois, le dernier empereur de la ligné des Borune s'éteignait, sans descendance. Les intrigues de succession faisaient rage: depuis plus de 20 générations, les grands noms de la noblesse attendaient leur heure. Pourtant, l'Empereur avait une fille; une insuportable peste, boudeuse, autoritaire, manipulatrice... bref, une petite fille trop gatée qui, du haut de ses 9 ans, régissait toute la vie du palais, accablant tous et toutes de ses inombrables caprices. Cette enfant eu pût être une grande impératrice, mais elle était trop jeune, et son père trop proche de la fin, pour qu'elle puisse espérer un jour régner.
Cette enfance dorée, toutefois assombrie par la solitude du pouvoir, pris brutalement fin à la mort du vieil Empereur, son père. Le jour même, la Diète désignait un successeur parmis les survivants des familles prétendantes. (les poisons avaient fait des ravages). Protégée d'un excès de zèle dans le renouvellement du personnel de haut rang par un serviteur fidèle, Ce'Nedra Borune de Tolnedrie, dernière descendante d'une longue lignée, pris la fuite. Commenca alors un long périple au cours duquel la princesse allait découvrir que le monde n'était pas à ses ordres, mais aussi qu'il existait des choses comme l'amitié et l'amour, la fatigue du travail et la satisfaction de la réussite personnelle...
Après avoir traversé moult continents en compagnie du dernier membre de sa cour, la princesse, par un beau matin de printemps, se retrouva seule. elle pleura longtemps son compagnon, qui depuis biens des années était plus un père qu'un serviteur. elle le porta en terre, seule, au flanc d'une colline couverte de cerisiers en fleurs, et passa des jours et des nuits dans les affres de la tristesse, maudissant tour à tour les dieux de son enfance, le Dieu unique répendant son emprise sur le monde, la destinée, le temps...
Lorsque Ce'Nedra sortit de son deuil, l'été était venu, la réconfortant par sa douce chaleur et la saveur des fruits qu'il mettait à sa portée. la jeune personne resta quelques temps sur cette colline, au milieu de nul part. puis un matin, la douleur s'en fut définitivement, ne laissant qu'une nostalgie un peu amer, le goût de souvenirs joyeu mais pour toujours disparus. Ce'Nedra s'en fut alors sur le chemin qui s'étendait, flemmard, à l'ombre de la hauteur. elle quitta alors, pour ne jamais y revenir, cette contrée inconnue et comme épargnée par le monde.
elle se sentait comme guidée, et la route s'ouvrait chaque jour devant elle. certes, les difficultés n'avaient pas disparues, mais Ce'Nedra se sentait protégée. les avanies du desti ne pourrait l'atteindre tant qu'elle ne serait pas arrivée à destination.
la fin de sa quête était proche: le 28 décembre 1454, Ce'Nedra entra dans une petite bourgade Bourbo-Auvergnate, Murat. elle s'y sentit instantanément à sa place. une nouvelle vie s'ouvrit alos devant elle, et l'espoir eu de nouveau droit de cité. Ce'Nedra, désormais nommée Cena à l'instigation de la maire de Murat, Arcadiane, envisagea alors de retrouver titre, honneur, fortune et pouvoir.
De sable à bande d'argent à deux abeilles de tané, surmontée d'un monograme du Christ et supportée d'un chien braque courant, le tout d'argent.
Cri d'armes: Vae Victis
Devise: Oderint dum metuant